vendredi 21 décembre 2012

Faim de fin du monde

Alors voilà, nous y sommes, le 21 décembre 2012, jour de la fin du monde.

Nous allons enfin être fixés dans (je regarde ma montre)  environ quatorze heures au grand maximum, puisqu'il est maintenant avéré que nous ne verrons pas le 22 décembre et que nous retournerons bientôt dans le néant absolu d'où un spermatozoïde et un ovule nous avaient tirés quelques temps auparavant.

Quoique.

Il est plutôt risqué de prévoir la fin du monde, et cela pour une raison bien simple; si cette fin du monde arrive vraiment, alors ça fera une belle jambe à tout le monde et aucun des prédicateurs talentueux ne passera à la postérité, alors que si la fin du monde ne se produit pas, ceux qui l'auront prédite rejoindront Paco Rabane au Panthéon des grosses buses et ceux qui se seront abstenu continueront à passer inaperçus comme d'habitude.

Personnellement je préfère continuer à passer inaperçu.

Ou alors je prends le risque inverse et je prédis que la fin du monde n'aura pas lieu, et si elle n'a effectivement pas lieu (il y a une chance infime, je sais, mais soyons optimiste) je passerais chez Ardisson après avoir écrit un livre dans lequel je raconterais que j'étais le seul à avoir eu raison contre tout le monde.

J'ai quand même quelques doutes, car il y a comme qui dirait des indices contradictoires.

D'abord monsieut Bill Gates semble croire en l'avenir...

 
Mais d'un autre côté les statistiques de mon blog se cassent la figure depuis peu...

Ce qui laisse à penser que mes nombreux lecteurs sont tous partis se réfugier au sommet du pic de Bugarach.

Comme je suis à une heure et des poussières de route de ce vortex tellurien duquel les aliens magnanimes vont venir secourir les rares heureux élus qui auront eu la clairvoyance de se réfugier au seul endroit sur terre qui permettra le salut sinon éternel du moins bienvenu, eh bien je pense que je vais vous quitter illico et vous laisser à vos sombres cogitations.



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